Ce matin, un patient résistait à associer librement ses pensées et répétait « je ne sais pas ». Je lui rétorque, en ma position de psychothérapeute, qu’il ne pourra rien savoir s’il ne dit pas ce qui lui vient à l’esprit. Ce à quoi il concède et ajoute même qu’en effet, ce sont des paroles libres, des paroles pleines, qui ont eu pour lui de véritables effets.