Traumatisme, « troumatisme » et Bejahung - Julie Billouin
Traumatisme, « troumatisme » et Bejahung - Julie Billouin
La clinique quotidienne avec les patients et psychanalysants révèle à l’être parlant, et au clinicien, ce qu’il en est de la structure et de la fonction du traumatisme. Conjoint du fantasme qui vient l’enrober, le traumatisme peut se dire, se remémorer, s’invoquer dans une cure, sous la forme d’un récit, d’un souvenir, d’une scène vécue, ayant des conséquences non négligeables dans la vie de l’être. Pourtant, en amont, se joue un tout autre traumatisme que nous a révélé l’enseignement lacanien, celui de la rencontre de l’être avec le langage et de la perte qu’il a à assumer de s’y soumettre. Intriqué au refoulement originaire et à la Bejahung signalée par Sigmund Freud, le « troumatisme » impose sa marque indélébile à l’être parlant.
Mots-clés : traumatisme – troumatisme – Bejahung – fantasme – refoulement.