Ne dit-on pas que la nature a horreur du vide ? Nous savons aujourd’hui que cette assertion aristotélicienne n’est pas tout à fait juste. Et l’être, pour quelles raisons a-t-il tant horreur du vide, du manque ? Nous savons, grâce à la psychanalyse, que là où l’être se croit désespéré de manquer, au contraire, il ne manque pas suffisamment pour vivre apaisé.