/
/
  1. Accueil
  2. Psychanalyse
  3. Soigner l'anorexie/boulimie grâce à une psychothérapie, une psychanalyse
Retour

Soigner l'anorexie/boulimie grâce à une psychothérapie, une psychanalyse

Les troubles du comportement alimentaire se déclenchent principalement à l'adolescence et sont notamment représentés par l'anorexie et la boulimie qui seront évoqués ci-dessous. D'autres troubles du comportement alimentaire existent (obésité, hyperphagie etc.) qui peuvent également faire énormément souffrir l'individu qui pourra venir consulter un psychologue et psychothérapeute pour comprendre la racine de son mal et en finir avec cela.

 

L'anorexie

 

Il s'agit d'un trouble psychopathologique à incidences somatiques et non d'une maladie somatique. Ce trouble s'inscrit dans la pathologie spécifique de l'adolescence avec une nette prédominance chez la fille. Cependant, l'anorexie perdure souvent à l'âge adulte. Elle peut même, dans des cas plus rares, commencer à l'âge adulte. Ce trouble partage des dimensions psychopathologiques communes avec d'autres troubles du comportement que l'on regroupe sous l'appellation de conduites d'addiction ou de dépendance.

 

Le diagnostic de l'anorexie repose sur la triade symptomatique (les trois « A ») et des caractéristiques psychologiques, comportementales et relationnelles.

La triade symptomatique classique se compose ainsi :

  • anorexie

  • amaigrissement : il résulte d'une conduite de restriction alimentaire

  • aménorrhée (arrêt des règles)

 

L'individu présente certaines caractéristiques psychiques : le déni de maigreur, le désir de maigrir encore quel que soit le poids, la peur de grossir, les préoccupations autour du poids et le trouble de la perception de l'image corporelle (impression d'être toujours gros, d'avoir des bourrelets...), la préoccupation autour de la nourriture, de la façon de cuisiner, l'absence de l'intérêt pour la sexualité, la méconnaissance de la fatigue, voire de l'épuisement physique.

On note également des mesures d'ascétisme : la diminution de la durée de sommeil, l'hyper-investissement scolaire ou professionnel, l'évitement des contacts sociaux.

 

Individu présente également des formes particulières de comportement :

  • conduites alimentaires et manipulations de la nourriture ( tri d'aliments, cachette et stockage de nourriture, exigence culinaires dans le sens d'une restriction quantitative mais aussi qualitatif comme la suppression des graisses, et de nombreux aliments, refus de participer aux repas familaiux)

  • hyperactivité physique avec souvent des pratiques sportives excessives

  • conduites diverses de dissimulations témoignant de la gêne devant le regard d'autrui, cleptomanie

 

Des manifestations diverses sont fréquemment associées : états dépressifs, anxieux, symptômes obsessionnels, stratégies comportementales de contrôle du poids (vomissement provoqués, utilisation de laxatifs, diurétiques, coupe-faim, amphétamines).

 

On observe des signes physiques de dénutrition tels que la perte de poids, perte de cheveux, ongles cassants, altérations dentaires, baisse de tension, bradycardie.

 

La boulimie

 

Tout comme l'anorexie, il s'agit d'un trouble psychopathologique à incidences somatiques et non d'une maladie somatique, plus fréquent chez la femme.

La boulimie se caractérise par des compulsions, des « crises », où l'individu va ingérer une quantité massive d'aliments richement calorique sous une impulsion irrésistible et une perte de contrôle totale de soi. Ces crises ont souvent lieu dans des moments de solitude, et sont arrêtées par des conduites de vomissements auto-provoqués qui donnent naissance à un sentiment de honte et de dégout de soi à la fin de la crise.

On retrouve également des stratégies de contrôle du poids motivées par la peur de grossir et des distorsions perceptives de l'image du corps, telles que l'usage de médicaments (laxatifs, diurétiques, anorexigènes), une hyperactivité, des périodes de jeune.

 

Les conduites boulimiques comprennent des caractéristiques psychiques telles que la peur de grossir, des préoccupations autour du poids et de l'image corporelle, autour de la nourriture, une absence de l'intérêt pour la sexualité ou au contraire la multiplication des partenaires sexuels, ainsi qu'une dépendance exagérée aux parents et notamment à la mère. On observe fréquemment associées à ce tableau des manifestations telles que l'anxiété, la dépression, des passages à l'acte (auto ou hétéro agressifs), des conduites déviantes (cleptomanie).

Les formes cliniques comprennent la boulimie sans vomissement (avec variations pondérales), la boulimie avec obésité, des formes mixtes anorexie-boulimie.

 

La compréhension de la psychopathologie sous-jacente, notamment grâce à une psychothérapie ou une psychanalyse, permet de reconnaitre, au-delà des aspects symptomatiques manifestes, la réalité de la souffrance psychique de l'être qui est véritablement aliéné par ses symptômes. 

 

Me contacter
Les champs indiqués par un astérisque (*) sont obligatoires
Écrire à Julie Billouin
create Me contacter