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Le coût d'une psychothérapie, d'une psychanalyse

Selon mon éthique professionnelle, qui était déjà celle de Sigmund Freud, je considère que chacun qui a le désir de faire une psychothérapie voire une psychanalyse doit pouvoir le faire quelle que soit sa situation sociale. Ainsi, je pratique le dispositif de la somme variable, c'est-à-dire que je m'adapte aux possibilités financières.

Ainsi, le coût d'une séance n'est pas le même selon la situation sociale de la personne (étudiant, homme d'affaire, personne au chômage, jeune actif, cadre etc.) et selon le nombre de séances par semaine.

 

Lors du premier entretien, ce tarif, de même que la fréquence des séances, se discute entre le patient et le psychothérapeute ou psychanalyste afin de définir le prix juste pour chaque patient.

 

Ce prix juste doit correspondre, d'une part, à un tarif pas trop bas pour qu'il signe un réel investissement de la part du patient. En effet, pour que cette démarche de soin psychique produise des effets, le patient doit s'y engager véritablement et concrètement. Le règlement qui se fait par la parole se matérialise aussi par ce qu'il coûte, financièrement et symboliquement. Rien ne se règle sans que cela coûte.

D'autre part, ce prix juste ne doit pas non plus être trop élevé, c'est-à-dire suscitant des difficultés financières évidentes. Autrement dit, ce prix juste doit correspondre à votre maximum, en tant qu'il modifie votre répartition habituelle de votre budget, en accordant une importance certaine à votre cure, mais sans vous mettre dans des difficultés supplémentaires pour autant. Chacun n'ayant ni le même minimum ni le même maximum, le paiement pourra donc s'établir en fonction des moyens, au cas par cas. 

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