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Faire une psychothérapie, une psychanalyse pour soigner des troubles de la sexualité

Les dysfonctions sexuelles et les troubles du désir peuvent toucher tout le monde, autant les hommes que les femmes, et se manifester à tout âge. La sexualité censée être épanouissante peut alors peser lourd sur les épaules d’un couple. Plus ou moins fréquents et plus ou moins graves, il peuvent entrainer des répercussions psychologiques importantes et détériorer une vie relationnelle et conjugale. Quand ils posent de vraies difficultés, il devient alors important de déterminer leur origine afin de pouvoir y remédier.

Peu importe le problème, il est souvent difficile de discerner ce qui est physiologique de ce qui est psychologique. Les idées, les pensées et les sentiments ont au moins autant d'importance que les manifestations physiques. D'où l'intérêt, face à une souffrance,  d'entamer une psychothérapie ou une psychanalyse afin de dénouer les nœuds inconscients en jeu et de retrouver une sérénité.

 

Ces troubles peuvent être :

 

- des troubles du désir sexuel : baisse du désir ( déficience (ou absence) persistante ou répétée de fantaisies imaginatives d'ordre sexuel et de désir d'activité sexuelle), aversion sexuelle ( aversion extrême, persistante ou répétée, et évitement de tout (ou presque tout) contact génital avec un partenaire sexuel).

 

- des troubles de l'excitation sexuelle : chez la femme, incapacité persistante ou répétée à atteindre, ou à maintenir jusqu'à l'accomplissement de l'acte sexuel, une activité sexuelle adéquate (lubrification) ; chez l'homme, incapacité persistante ou répétée à atteindre, ou à maintenir jusqu'à l'accomplissement de l'acte sexuel, une érection adéquate.

 

- Des troubles de l'orgasme : absence ou retard persistant ou répété de l'orgasme après une phase d'excitation sexuelle normale lors d'une activité sexuelle adéquate en intensité, en durée et quant à son orientation.

 

- L'éjaculation précoce : trouble de l'éjaculation persistant ou répété lors de stimulations sexuelles minimes avant, pendant, ou juste après la pénétration, et avant que le sujet ne souhaite éjaculer.

 

- des troubles sexuels avec douleurs : la dyspareunie (douleur génitale persistante ou répétée associée aux rapports sexuels, soit chez l'homme, soit chez la femme), le vaginisme (spasme involontaire, répété ou persistant, de la musculature du tiers externe du vagin perturbant les rapports sexuels).

 

- des dysfonctions sexuelles dues à une affection médicale générale ou induite par une substance (substances qui donnent lieu à abus (ex. alcool), antidépresseurs, etc.).

 

 

L'individu, ou son entourage, peut également souffrir de perversions sexuelles, qui sont diagnostiquées lorsque les fantaisies imaginatives sexuellement excitantes, les impulsions sexuelles ou les comportements décrits :

 

- surviennent de façon répétée et intense et s'étendent sur une période d'au moins 6 mois

 

- sont à l'origine d'un désarroi cliniquement significatif ou d'une altération du fonctionnement social, professionnel, ou dans d'autres domaines importants. 

 

Voici en quoi consistent les fantaisies imaginatives sexuellement excitantes, les impulsions sexuelles ou les comportements dans les troubles suivants :

 

- L'exhibitionnisme: les fantaisies, les impulsions ou les comportements consistent à exposer ses organes génitaux devant une personne étrangère prise au dépourvu par ce comportement.

 

- Le fétichisme : les fantaisies, les impulsions ou les comportements impliquent l'utilisation d'objets inanimés (des sous-vêtements féminins etc.). Les objets fétiches ne se limitent pas à des articles vestimentaires féminins utilisés dans le travestissement ou à des instruments conçus à des fins de stimulation tactile génitale.

 

- Le frotteurisme : les fantaisies, les impulsions ou les comportements impliquent l'acte de toucher et de se frotter contre une personne non consentante.

 

- La pédophilie : les fantaisies, les impulsions ou les comportements impliquent une activité sexuelle avec un enfant ou des enfants prépubères. (Le sujet est âgé de 16 ans au moins et a au moins 5 ans de plus que l'enfant).

 

- Le masochisme sexuel : les fantaisies, les impulsions ou les comportements impliquent des actes (réels, non simulés), dans lesquels le sujet est humilié, battu, attaché, ou livré à la souffrance par d'autres moyens.

 

- Le sadisme sexuel : les fantaisies, les impulsions ou les comportements impliquent des actes (réels, non simulés), dans lesquels la souffrance psychologique ou physique de la victime (y compris son humiliation) déclenche une excitation sexuelle chez le sujet.

 

- Le transvestisme fétichiste : présence chez un homme hétérosexuel de fantaisies, d'impulsions ou de comportements impliquant un travestissement.

 

- Le voyeurisme : les fantaisies, les impulsions ou les comportements consistent à observer une personne nue, ou en train de se déshabiller, ou en train d'avoir des rapports sexuels et qui ne sait pas qu'elle est observée.

 

- La catégorie « perversions non spécifiées » : ne correspondant à aucune des catégories précédentes : ex. scatologie téléphonique (appels téléphoniques obscènes) etc. 

 

 

Enfin les troubles de la sexualité peuvent concernent des troubles de l'identité sexuelle qui renvoient à l'orientation sexuelle (attirance par les hommes ou les femmes, ou les deux ou ni l'un ni l'autre).

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